Compte tenu de la durée de vie d’un logement et des objectifs fixés par les accords de Kyoto de diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, nous vous conseillons d’opter dès la construction pour une isolation performante et saine. Le chauffage représente 70% des consommations d’énergie dans l’habitat. L’isolation est donc l’enjeu numéro 1. Le surcoût d’une isolation renforcée s’avère être l’investissement le plus rentable, en vue de l’augmentation prévisible du prix des énergies.
1. Quelles épaisseurs envisagées ?
Pour atteindre un bon niveau de performance, il est conseillé de mettre en œuvre au minimum, les épaisseurs suivantes :
| Toiture | Murs | Plancher bas |
| 6 < R* < 7 | 4 < R < 5 | 4 < R < 5 |
| 25 à 30 cm | 15 à 20 cm | 10 à 12 cm |
*R : Résistance thermique
2. Les ponts thermiques
Un pont thermique est une zone ponctuelle qui, dans l’enveloppe d’un bâtiment, présente une variation de résistance thermique (à la jonction de deux parois en général) et qui favorise les fuites de chaleur. Leur traitement est indispensable pour atteindre les objectifs de bâtiment basse consommation.
Où sont-ils localisés ?
Comment traiter les ponts thermiques ?
- Le choix des matériaux de construction et le recours à l’isolation répartie
Les matériaux à isolation répartie sont des matériaux qui remplissent à la fois la fonction de structure porteuse et d’isolation. - L’isolation par l’extérieur
Elle permet de minimiser les ponts thermiques (surtout en collectif) pour les murs de refends et les planchers intermédiaires. De plus, ce procédé peut permettre de ne pas réduire l’inertie. - L’utilisation de rupteur de ponts thermiques
Ils assurent la continuité verticale de l’isolation au niveau des liaisons entre dalles, refends ou balcons et la façade. Ils permettent de réduire une grande partie des déperditions sur ces jonctions.
Pour aller plus loin
- L’isolation en rénovation (Dossier de la lettre de janvier 2017)
