À la rencontre des codirectrices de l’ASDER

« NOTRE DIRECTION PARTAGÉE NOUS PERMET D’ALLER PLUS LOIN »

LAURE VORON

DELPHINE MUGNIER

  • À l’ASDER depuis 2003
  • Codirectrice de l’ASDER, Responsable du Service Local de l’Énergie
  • Co-Présidente du CLER, réseau pour la transition énergétique
  • Représentante de l’ASDER au sein de nos partenaires locaux (ADIL 73, Innovales…)

Comment vous est venue l’idée d’une codirection ?

L’idée a été impulsée par le Bureau de l’ASDER, mais elle s’est assez vite imposée à tous puisqu’elle répondait parfaitement aux besoins de la structure, déjà polarisée entre l’École du Bâtiment Durable et le Service Local de l’Énergie. C’était d’ailleurs la suite logique puisque nous étions toutes les deux directrices adjointes et responsables de chacun des pôles.

 

Que vous apporte la codirection au quotidien ?

La codirection induit une gouvernance partagée, nous échangeons régulièrement et prenons les décisions collectivement. Cela nous permet d’être plus sereines et confiantes dans nos choix. Le partage des responsabilités et la capacité de s’exprimer en tant que
« nous, codirectrices » est un véritable soutien.

Notre codirection nous apporte également un vrai dynamisme dans la gestion de la structure.  Nos échanges hebdomadaires sont un moyen d’examiner régulièrement tous les sujets, de s’interroger ensemble sur les décisions à prendre, d’apporter à l’autre des clés de lecture différentes, une prise de recul par rapport à ses sujets quotidiens.

Une direction partagée, ce sont des tâches réparties ?

Le fait de fonctionner en codirection nous permet en effet de partager les tâches qui incombent à la direction (Laure s’occupe de la supervision des ressources humaines et Delphine de la supervision de la gestion financière).

Avec le fort développement de l’ASDER (49 salarié.e.s en février 2023 dont 22 nouveaux salarié.e.s lors des 5 dernières années), être deux nous offre la possibilité de rester ancrées dans nos pôles respectifs. Nous gardons une proximité quotidienne avec les équipes, nous sommes connectées à leurs sujets et leurs missions et restons compétentes dans nos domaines d’action. Cet ancrage est un moyen d’accompagner sereinement le développement de l’ASDER, d’identifier rapidement les besoins, d’adapter la structure à ces évolutions.

C’est également une opportunité inestimable pour être proactives dans les réseaux qui nous entourent (Delphine est coprésidente du CLER, Laure est membre du Conseil d’Administration du Cluster Éco-bâtiment…), porter les engagements de l’ASDER plus loin et nous mobiliser pour la pérennisation de nos financements.

Et donc, la codirection de l’ASDER ça fonctionne ?

Codiriger une structure nécessite de bien s’entendre, de communiquer, d’avoir confiance en l’autre et c’est tout à fait le cas ! Nos échanges sont toujours enrichissants et nous permettent d’aboutir à des décisions pesées et assumées. Nos manières de travailler sont plutôt similaires, nous aimons travailler avec précision et justesse.

Nous restons toutes les deux attentives à conserver cet équilibre au sein de notre codirection. Par ailleurs, même si nous nous appuyons régulièrement sur l’autre, nous sommes indépendantes dans la direction de nos pôles respectifs : c’est la souplesse nécessaire à une codirection fluide et réactive ! D’ailleurs c’est grandement favorisé par la complémentarité des deux pôles (missions, rayonnement et publics) : par exemple le fait que Laure soit beaucoup plus présente nationalement et Delphine beaucoup plus proche des acteurs locaux nous permet de ne jamais empiéter sur le rôle de l’autre !

Avez-vous une vision partagée de l’avenir de l’ASDER ?

Ce qui nous anime au quotidien, c’est d’accélérer la transition énergétique. Nous sommes toujours favorables à mettre l’expertise et l’expérience de nos équipes au service de projets qui vont dans le bon sens. Ce besoin, cette envie d’impact sociétal nous ont amenées à entrer à l’ASDER et c’est ce qui nous anime encore aujourd’hui en tant que codirectrices. C’est par ailleurs une vision que l’on partage avec Anne Rialhe, la Présidente de l’ASDER, le Bureau et le Conseil d’Administration.